"Une blague": François Bayrou dénonce "les errements" du Parti socialiste après le dépôt de sa motion de censure

"C'est une blague". Après l'échec du "conclave" entre syndicats et patronat sur l'épineux sujet des retraites, le goupe PS a déposé une motion de censure contre François Bayrou et son gouvernement. Si François Hollande a déjà annoncé qu'il la votera, Olivier Faure, lui, prévient qu'il n'y aura "plus aucune indulgence" à l'égard du locataire de Matignon sur la question du budget 2026.
"Le PS ne fait pas une censure sur la question de l’inscription du texte législatif, ils font une censure pour montrer qu’ils sont dans l’opposition. En expliquant, pour les plus éminents d’entre eux, que ça ne sera pas voté. Que c’est un coup de semonce", commente le Premier ministre ce dimanche 29 juin au micro du Grand Jury RTL - Le Figaro - M6 - Paris Première.
"C'est une blague", martèle François Bayrou, qui considère que "le PS a été un très grand parti politique français", qui "arrive à des errements".
Quant à être certain d'échapper, mardi, à la motion de censure des socialistes, il nuance: "Je n'ai aucune assurance d'aucune sorte. Il n'y a pas de majorité et je sais qu'elle est la difficulté et la fragilité de la situation et de ce gouvernement. Tout le monde menace. Mais que font les partis qui menacent de censurer pour que le pays avance? Ce chemin, je le montre."
Pour François Bayrou, le seul moyen de "gouverner la France dans l'état où elle est" serait "de fonder un vaste courant de responsables qui va du PS en passant par le centre politique français jusqu’aux gaullistes."
Pour faire face à "un monde qui se divise", le Premier ministre d'Emmanuel Macron considère qu'il faut "faire trois choses: stabiliser, remettre de l’ordre et aller de l’avant. Parce qu’on ne peut pas se contenter de calmer les choses, il faut traiter les questions."
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